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Une réponse en 5 phrases à Vincent Geloso sur la SAQ

17 avril 2015


Vincent Geloso nous fait trop d’honneur en nous consacrant beaucoup de son temps. Pour le remercier de toute cette attention, une dernière série de réponses avant d’ennuyer trop les gens assez généreux pour nous lire encore. Tentative de faire court : en une phrase seulement (j’avoue que la dernière est un peu longue), sur les cinq points qu’il soulève.

1.     Les limites de l’IPC sont bien réelles, nous en convenons, mais elles nous permettent quand même d’atteindre les objectifs de notre recherche, que M. Geloso ne semble pas saisir.

2.     M. Geloso ne semble pas avoir lu notre billet de blogue, les changements fiscaux font partie intégrante, pour nous, du projet de privatisation en Alberta, donc son argument n’est pas valide.

3.     Nous avons sélectionné de « gros vendeurs » des marchés du vin tant au Québec et qu’en Alberta – et qu’ailleurs dans le monde –; comme nous le signalons dans notre étude, il s’agit de produits d’appel à des prix relativement bas par rapport à la moyenne des bouteilles de vin (par exemple, les vins choisis sont en moyenne 1,19$ moins chers que la bouteille moyenne achetée au Québec).

4.     Nous ne faisons pas preuve de scepticisme, mais d’ouverture, nous sommes même prêts à collaborer à une éventuelle recherche en ce sens.

5.     Comme nous le mentionnons dans notre étude, il n’est pas possible de savoir quelle est la part d’importations de très petites tailles dans les chiffres albertains – comme la bouteille de ce monsieur, les riches amateurs n’étant pas l’apanage du Québec – pas plus qu’il n’est possible d’évaluer les grosses importations privées au Québec – pour les restaurants de grande taille par exemple –; comparer le chiffre total des importations en Alberta et seulement les bouteilles vendues à la SAQ au Québec ne tient pas la route méthodologiquement, c’est comparer des pommes et des oranges, la seule option valide est de calculer l’ensemble des produits disponibles sur le territoire et là, le Québec l’emporte haut la main.

PS : L’IRIS ne semble pas être seul à penser que le Québec a des prix équivalents à ceux de l’Alberta.

Voir ici des extraits d’une étude faite par l’Association canadienne des sociétés des alcools dont sont membres toutes les société des alcools, dont la SAQ et celle de l’Alberta (l’AGLC). Selon eux aussi la SAQ aurait des prix légèrement plus bas que l’Alberta. Merci à Vincent Geloso qui, par ses questions, nous a permis de tomber sur ces extraits d’étude qui nous étaient passés sous le nez.

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